La Gazette de Camelot
Tests prolongés pour la version 1.88
Les tests ayant fait apparaître un certain nombre de problèmes
d'adaptation nécessitant des correctifs, nous sommes dans l'obligation
de les prolonger encore quelques temps. La version 1.88 de Dark Age of Camelot ne sera donc pas déployée la semaine prochaine comme nous l'avions annoncé.
Avant de pouvoir envisager une nouvelle
date, il nous semble plus prudent d'attendre le résultat de ces
correctifs. Nous vous tiendrons régulièrement informés de l'évolution
de la situation.
Modification du délai de changement de royaume sur les serveurs
A la suite du sondage qui vous avait été proposé fin mai, une assez
courte temporisation sera réinstaurée afin de limiter certaines
nuisances communautaires. Il faudra donc patienter 15 minutes avant de
pouvoir changer de royaume et de serveur sur les jonctions en place.
Cette opération nécessite un arrêt des serveurs, elle sera effectuée au plus tard lors du changement de version.
Testez vos connaissances sur le jeu !
Les animateurs des forums JeuxOnLine
organisent un quizz géant en partenariat avec GOA. Pas moins de
cinquante questions, classées en trois niveaux de difficulté, vous
attendent sur le forum dédié à votre jeu favori.
Pour participer, il vous suffit d'être
inscrit sur le site. Alors suivez les liens ci-dessous pour montrer que
vous êtes incollables sur Dark Age of Camelot et gagnez des sweats, des T-shirts et des cartes prépayées !
Les questions du quizz Dark Age of Camelot
Un nouveau membre dans l'équipe Goa
Nous avons le plaisir de vous annoncer l'arrivée parmi nous d'un
nouveau chargé de support client. Il se nomme Spontus (enfin, pas dans
la vraie vie) et vous pouvez déjà le rencontrer sur les serveurs.
Une aide de jeu pour les artisans
Afin d'aider les couturiers, armuriers et forgerons qui peuvent
réaliser depuis la version 1.87 des chapeaux ou des boucliers possédant
un cinquième emplacement, nous avons créé des tableaux récapitulant la
liste de ces nouveaux objets et les bonus associés à cet emplacement.
Vous pouvez consulter ceux-ci dans la FAQ, catégorie "Comment jouer",
sous catégorie "Artisanat", sous le nom "Armures 1.87" ou "Boucliers 1.87".
Point background Hibernia : La ville marchande
L'attaque des Albionais avait surpris les défenseurs d'Hibernia.
Au sud, on pouvait distinguer des flammes s'élever des ruines de Dun
Lamfhota. A l'est, en direction du mur qui avait protégé sa patrie
jusque là, Maedhbh apercevait les fanions d'une armée qui se ruait vers
Criar Treflan, la ville marchande.
En fait de ville, ce n'était
qu'un hameau rassemblant quelques bâtisses en bois, entouré de piques
enfoncées dans la terre battue et formant un cercle hérissé susceptible
de détruire toute charge de cavalerie, mais bien incapable d'arrêter un
contingent de fantassins. La place centrale était suffisamment grande
pour accueillir une petite armée, et de très nombreux soldats y
circulaient tous les jours mais, cette fois-ci, c'était différent. La
perfide Albion avait pris le contrôle des deux reliquaires hiberniens,
temporairement il fallait l'espérer, et avait tendu une embuscade à
l'armée de secours partie de Druim Ligen. Portés par leur audace, les
Albionais avaient avancé à marche forcée et s'apprêtaient maintenant à
s'emparer de Criar Treflan.
Une mise à sac était certainement à
l'ordre du jour. C'est par la ville marchande que transitaient la
plupart des vivres et des armes envoyées aux guerriers combattant sur
les frontières. Heureusement, les toiles sous lesquelles on entreposait
d'habitude les paquets de ravitaillement étaient pliées contre une
bâtisse, vides. La guerre avait prélevé un lourd tribut sur les
réserves placées sous la protection du commandant local. Il ne restait
plus rien des grands troupeaux de moutons destinés au front, qui
occupaient d'habitude la grande place de terre battue en bêlant
maussadement.
On pouvait maintenant entendre les cris de guerre
et les trompettes des chevaliers albionais. Ils avançaient, sans peur
et sans scrupules, sur la ville marchande quasiment dépourvue de
défenseurs. Maedhbh claudiqua jusqu'à un groupe de défenseurs en armes.
Sa blessure, gagnée la veille à la bataille de Dun Scathaig, lui
faisait encore mal, mais elle n'avait pas d'autre choix que d'agir.
« Guerriers d'Hibernia ! Il faut trouver une solution, Criar Treflan ne doit pas tomber ! Courage ! »
Les quelques défenseurs la regardèrent, dubitatifs. Certains étaient
des vétérans, postés ici pour rendre service tout en s'épargnant les
efforts des batailles permanentes. D'autres étaient des lâches ou des
blessés qui finissaient leur convalescence dans cet endroit rarement
attaqué. Finalement, un berger qui se tenait à côté prit la parole.
« Vous
croyez que ça me fait peur de rester ici ? J'ai vécu dans ma ferme
au-delà du mur durant des années. Là-bas, des maraudeurs albionais et
midgardiens, mes chiens en ont déchiqueté des dizaines ces dernières
années. Il faut des hommes forts pour tenir le terrain, pour montrer à
Midgard et à ces emplumés d'albionais que nous n'abandonnons pas notre
territoire. C'est bien simple, la terre de mes ancêtres se trouve de
l'autre côté du mur, dans la zone disputée. Mon père, mon grand-père et
leurs aïeux reposent dans les prairies à l'est d'ici, et je veux y
reposer aussi lorsque l'heure viendra, ce qui ne tardera pas beaucoup
si j'en juge par notre situation actuelle. Ce sont les terres de ma
famille là-bas, mes moutons sont tous morts à cause des envahisseurs.
J'ai accompagné mon beau-frère jusqu'ici pour l'aider à ramener les
siens en sûreté, mais je n'irai pas plus loin. Je mourrai sur cette
terre ! »
Maedhbh montra du menton un groupe d'hommes qui
conféraient entre eux avec la frénésie paniquée de poissons pris dans
une nasse. « Tout le monde n'a pas l'air de partager votre ardeur au combat. »
« Les
marchands d'armes de la bande à Gedrimas, peuh ! En quoi est-ce que
c'est étonnant ? Ils ont bien profité de la guerre et ils n'ont pas eu
la sagesse de partir plus tôt. Qu'ils combattent et périssent avec
nous ! »
Un chevalier albionais s'approcha en arborant le
drapeau blanc des négociateurs. Fièrement, il descendit de cheval et
entra dans la ville marchande sans crainte, s'approchant du commandant
qui se trouvait sur la place. Arrivé à quelques mètres, il stoppa net
et clama d'une voix forte, dans un hibernien très rudimentaire et avec
un fort accent :
« Tous se rendre, servir Roy Albion et garder vie ! Roy Albion bon ! »
C'était une porte de sortie, et beaucoup de gens se mirent à parler au
commandant pour le presser d'accepter. Se laisser assiéger,
expliquaient-ils, ne mènerait à rien ; il n'y avait plus de nourriture
dans la ville marchande. Les marchands d'armes étaient parmi les plus
persuasifs. Leur richesse et leurs talents pourraient de toute façon
leur offrir la liberté par la suite s'ils se comportaient
intelligemment.
Une grosse voix éclata au-dessus du brouhaha.
« Ah
ah ah ! Face à notre destin, il faut accomplir sa tâche. Quand je
marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains rien, aucun
mal, car tu es avec moi, Laresh ! »
C'était le consul Addreoc,
un minotaure à la peau grise, aux cornes renforcées de métal, arborant
un redoutable bâton de combat. Maedhbh s'avança vers l'émissaire,
inspirée par les propos intrépides de son confrère Kan-Laresh.
« Faire de nous vos esclaves ? Êtes-vous devenus fous ? Ici, c'est Hibernia ! »
Et, pour joindre le geste à la parole, Maedhbh assena un formidable
coup de pied à l'émissaire albionais. Atteint à la poitrine, celui-ci
fut projeté en arrière sur plusieurs mètres avant de s'affaler dans la
boue. Maedhbh se retourna vers les guerriers :
« Ce soir, nous dînons au royaume des morts ! »
Et, tandis qu'une grande clameur montait dans son dos, elle se mit à courir vers l'armée albionaise.
Merci d'avoir lu cette Gazette. Que les vents de la guerre vous soient favorables pendant cette semaine.
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