La Gazette de Camelot

Une gazette quelque peu réduite cette semaine en raison des jours fériés en France, mais vous trouverez un point sur la campagne A Dragon's Revenge, une offre d'emploi pour une personne parlant anglais et espagnol, et un point background qui pourra intéresser les joueurs de tous les royaumes puisque notre éclaireur albionnais part à la découverte de l'Atlantide.

A Dragon's Revenge : d'inquiétantes rumeurs
Depuis mercredi dernier, de nouvelles étapes ont été ajoutées à la campagne EA Mythic A Dragon's Revenge. Notez que ces quêtes sont particulières, puisqu'elles sont toutes activables simultanément, même si les premières n'ont pas été menées à leur terme. Certaines seront d'ailleurs appelées à disparaître, sans toutefois bloquer la participation à la campagne. Ne tardez donc pas à les faire, surtout si vous avez besoin de remplir votre bourse !

Le danger qui pèse sur les Royaumes se précise : il est désormais certain qu'il existe quelque part des nids de dragons ! Pire encore, on soupçonne qu'un ou plusieurs groupes occultes chercheraient à influer sur la gestation des œufs par de dangereux procédés magiques.

Si cette affaire n'est pas rapidement prise en main, il y a fort à parier qu'elle prendra des proportions qui mettront en péril tous les sujets du Roy. Espérons que des champions Champions se lèveront pour enrayer cette menace.

Par ailleurs, la fin d'une quête a été temporairement désactivée entre mercredi et aujourd'hui, le temps d'identifier et de résoudre les problèmes qui faussaient son déroulement normal. La quête est de nouveau fonctionnelle et si vous aviez rencontré des problèmes pour la compléter, vous devriez maintenant être en mesure de le faire.


Offre d'emploi pour un Chargé de Support client Dark Age of Camelot parlant anglais et espagnol
Comme vous le savez sans doute, GOA est en pleine effervescence avec ses nouveaux projets, nous recrutons de nouveaux collègues et de nombreux membres de l'équipe changent de fonction. Nous recherchons actuellement un spécialiste de Dark Age of Camelot ayant un bon niveau d'anglais et d'espagnol, mais la connaissance d'une autre n'est bien entendu pas un obstacle. Consultez l'offre dans la rubrique Jobs et indiquez bien la référence GC-DAoC [ES] si vous postulez.

Point background : Croisière à Atlantis
Après avoir été sauvé dans Caer Caddug, Yazdigerd avait eu l'occasion de progresser plus en avant sur Avalon, mais ses nouveaux compagnons avaient préféré faire demi-tour alors qu'ils avaient avancé vers le nord-ouest. La région devenait dangereuse ; les drakorans se faisaient plus coriaces, les morts-vivants plus nombreux, et la rumeur affirmait que la forteresse de Caer Sidi était bien plus périlleuse que la cité d'Avalon. Ils se retrouvèrent au port de Gothwaite afin de prendre quelques nouvelles du royaume et de retrouver leurs instructeurs. Il y avait là deux nécrites, deux bretons et une avalonienne qui avaient l'air de bien s'entendre.

C'est alors que Yazdigerd remarqua une voile au large. Il n'avait pas vraiment fait attention au port lors de son arrivée sur Avalon, puisque c'est un invocateur qui l'avait envoyé sur place, mais il fut soudainement intrigué par ce bateau. Lui aurait-on menti, y aurait-il bien des navires qui reliaient Albion et Avalon ?

« Pas du tout, », lui dit le clerc qui l'avait sauvé, « ce bateau fait la navette entre Avalon et les ruines de l'Atlantide. Si tu ne me crois pas, demande confirmation aux habitants du port, tu verras bien ». Yazdigerd avait bien entendu déjà entendu parler de l'Atlantide, déjà dans son pays d'origine, mais également dans des tavernes où certains se vantaient d'expéditions menées là-bas, en exhibant de magnifiques objets censés en provenir. Mais il n'y avait jamais réellement cru, car des compatriotes vivant à Glastonbury et à Salisbury lui avaient affirmé dur comme fer que cette Atlantide n'était qu'un mythe.

« Allons-y ! » dirent les deux nécrites, « il y en a assez des drakorans, allons prendre quelques vacances en Atlantide, il est des îles qui nous sont accessibles sans danger, et il est temps de nous familiariser avec ces lieux où nous pourrons acquérir des secrets et des artefacts ».
« Oh oui ! » répondit l'avalonienne, « j'ai vu une magnifique cape en plumes de harpie qui m'irait très bien ».
« Mais qu'y a-t-il là bas ? L'Atlantide n'a-t-elle pas sombré dans les flots ? En quoi aller explorer ces ruines pourrait-il nous être utile ? Nos ennemis menacent-ils celles-ci ? », rétorqua Yazdigerd.
« Il n'y a pas d'ennemis là-bas, du moins nous est-il impossible de les rencontrer » lui dit le clerc. « Ces lieux sont magiques et conduisent dans des plans parallèles, mais ils sont bien réels et fourmillent de trésors extrêmement puissants. Tous les royaumes ont découvert leur existence simultanément. ».

Yazdigerd commençait déjà à assaillir de questions ses compagnons, mais ceux-ci préférèrent le pousser à bord du bateau et lui demandèrent d'attendre l'arrivée au port où des érudits bien plus qualifiés pourraient répondre à ses questions. Le voyage dura de nombreuses heures, l'étrange bateau qui n'était manœuvré par aucun marin filait à vive allure vers des eaux chaudes. Puis une île surmontée d'un temple ancien apparut devant leurs yeux. Pour un peu, il se serait cru revenu près de chez lui, sur les bords des mers du sud. Même si au port, il n'y avait que des habitants d'Albion…

« Rends-toi dans le Hall des Héros, et tu pourras poser toutes les questions que tu veux aux Erudits » lui dit le clerc, « pendant ce temps, nous partons explorer l'île qui est au sud ;, rejoins-nous quand tu auras fini ». Les cinq compagnons firent quelques achats et louèrent une barque pendant que Yazdigerd montait vers l'imposant monument.
Il trouva à qui parler, durant de longues heures, des spécialistes purent lui conter le tragique destin de l'Atlantide et des dix fabuleux royaumes qui auraient pu régner sur le monde si leurs habitants ne s'étaient crus supérieurs aux dieux.
Voici ce qu'il put retenir de ce premier entretien : les dieux avaient créé le monde, les océans, le ciel, les terres, mais les Atlantes avaient une soif de connaissance infinie et des capacités d'invention et de déduction très poussées. Les dieux les laissèrent s'installer et se développer. Au fil des siècles, ils développèrent une avance incroyable sur les autres civilisations. Celles-ci comprirent rapidement qu'elles ne pouvaient lutter contre les Atlantes, tellement les guerres étaient expéditives et déséquilibrées. Les nations se soumettaient sans même que les Atlantes aient à leur demander, à tel point que ceux-ci n'acceptaient pas systématiquement leur soumission ; ils ne voulaient pas intégrer n'importe qui dans leur empire car leurs secrets ne pouvaient tomber entre toutes les mains. C'est notamment pour cela que furent créés les plans et les épreuves. Ainsi certains peuples demeuraient-ils en marge, à végéter, tandis que d'autres avaient l'honneur de rejoindre l'empire.
Fort de leur puissance incontestée, de leurs connaissances et de leurs pouvoirs, les Atlantes oublièrent peu à peu les dieux. Ils ne leur étaient d'aucune utilité, et ils réalisèrent même qu'ils étaient supérieurs à eux dans bien des domaines. Quelques conflits les opposèrent, comme celui au sujet des cités volantes que les dieux voulurent détruire - en vain. Lorsqu'ils voulurent réveiller Tartaros, le créateur du monde, ils ne prirent pas conscience de l'avertissement qu'il leur donna. Trente années leur furent nécessaires pour le trouver au centre du monde, générant des bouleversements à la surface de la planète. Le dieu leur dit qu'ils étaient eux-mêmes devenus des dieux - mais ils n'en avaient pas la sagesse. Plutôt que de composer avec les divinités plus anciennes, de moins en moins puissantes à mesure que les peuples soumis par les Atlantes les oubliaient, certains leur tenaient tête, et les dieux devinrent jaloux. Ils exigèrent le retour à la dévotion qui leur était due. Mais ils n'étaient plus respectés ni craints, à tel point qu'un Atlante tua le dieu de la mer, Mephis.
Alors, le courroux des dieux se déchaîna un jour. Le ciel se couvrit de nuages et d'éclairs, les eaux se soulevèrent, les terres s'enfoncèrent dans l'océan, les cités volantes s'effondrèrent et en une seule journée la civilisation atlante disparut. Aucun des hommes de cette race ne survécut. Mais les dieux anciens, encore affaiblis, tombèrent dans l'oubli et d'autres émergèrent dans d'autres contrées.
Ne subsiste aujourd'hui que la plus fabuleuse création atlante, les Plans et le Hall des Héros qui permet d'accéder à ceux-ci. Cela faisait déjà beaucoup pour une première leçon, et les érudits conseillèrent à Yazdigerd de méditer sur ce qu'il venait d'apprendre avant qu'on ne lui parle des plans et des épreuves. Ainsi, pour avoir voulu sans cesse croître, dominer, et avoir oublié d'où ils venaient et ce qu'ils devaient à ceux qui les avaient précédés, les Atlantes ont disparu à cause de leur vanité, et ceux qui les ont punis également. Quels enseignements fallait-il en tirer, alors que les royaumes se déchirent et ne font qu'utiliser les pouvoirs des Atlantes pour tenter d'écraser leurs ennemis ?

Yazdigerd allégea son équipement car il faisait chaud, et jaugea la distance qui le séparait de l'île au sud. Il décida de la rejoindre à la nage, les eaux étaient douces et aucun vent ne semblait pouvoir le gêner. De longues minutes plus tard, presque épuisé, il arrivait en vue de l'île. Reprenant pied, il aperçut un spectacle quelque peu inattendu. Ses compagnons avaient installé un campement en bord de la plage et étaient assemblés autour d'un feu sur lequel rôtissaient des crabes géants. Le ménestrel fredonnait une chanson paillarde et le clerc, installé devant un tonneau, remplissait des chopes de bière pour les nécrites.
« Quoi ! » cria le sarrasin outré, « comment pouvez-vous festoyer ainsi pendant que d'autres sont en train de défendre des reliques au péril de leurs vies ? ». Décidément, les eaux de l'Atlantide semblaient avoir eu plus d'un effet pervers. Yazdigerd était déchiré entre l'envie de rentrer au royaume pour se battre et la curiosité de visiter les plans même s'il craignait de n'y trouver rien de bon.
« Allons, un petit moment de détente ne peut pas faire de mal, et c'est même nécessaire avant de repartir affronter de nouveaux dangers, cela te permettra sans doute de méditer sur tout ce que tu viens d'apprendre » lui dit l'avalonienne, en lui tendant une chope remplie d'un doux breuvage...

Merci d'avoir lu cette Gazette et passez de bons moments en jeu et hors jeu ce week-end !

Source : http://news-daoc.goa.com/view_news.php3?id_article=5144

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